Bénédicte

Je vous en ai parlé, il fallait bien que je vous la montre ! Voici Bénédicte mon arrière grand-mère ici entourée de ses 4 filles (ma grand-mère est tout à gauche : c'est la maman de Malouc ! vous suivez hein...), le jour du mariage la dernière. C'est elle, la femme pas croyable à qui appartenait mon sautoir et qui faisait tourner son équipe de mineurs à coups de fusils !

Comments

[vinou]

Après réflexion si je suis autant émue c'est peut-être parce qu'un jour il ne restera de nous que nos photos également. C'est peut-être ça. Ces gens ne sont plus là mais il reste ce sourire d'un jour et heureusement des histoires que l'on perpétue, que l'on raconte à ses petits (ou aux visiteurs de son blog). c'est beau en fait.
j'arrête de t'ennuyer avec mes "élucubrations" sans grand intérêt.
J'aime toujours autant te lire.
VINOU

[vinou]

Je ne sais pas pourquoi mais je suis toujours émue face aux photos de nos "pères". mon coeur se serre toujours un peu. Est-ce les histoires que j'imagine, la fragilité de ces clichés si peu fréquents et souvent si apprétés? Je pourrais les regarder durant des heures.
Je m'interroge souvent sur l'attrait qu'auront nos "milliers" de photos... sauront-elles également retracer la fragilité de nos vies. ces clichés sont sans doute plus proches de la réalité et de nous mais il y en a tant.
Garde-le précieusement c'est un trésors.
En plus ce cliché est très beau.
A bientôt
VINOU

[Malouc]

Tu vois, je te disais bien que tu ressembles à ta grand mère !
Et ma Grand Béné , au fusil, c'étaient des tailleurs de pierre qu'elle faisait marcher !
1) ils étaient considérés et chantaient tout le temps ! c'était l'archétype de la mixité ethnique : tous réfugiés, nourris, logés, blanchis, gâtés... des émigrés politiques, des évadés de camps, de Italiens, des Allemands, des espagnols, un algérien, un polonais...
2)elle surveillait qu'ils ne boivent pas trop, à cause des bagarres... (c'est dans ces circonstances qu'elle faisait usage du fusil) Mais au travail, chacun savait ce qu'il devait faire, elle, elle contactait les villes pour arracher les marchés et leur donner du travail ! c'est ça qui leur imposait le respect !
3) S'ils étaient malades, elle les faisait soigner, s'ils étaient tristes, elle écrivait pour eux à leur famille...
C'était une super "bonne femme" ma Grand Béné (quand on étaient petits on l'appelait Mémé Papette), car nous, ses petits enfants, on a eu toutes ses attentions bienveillantes et toute sont affection !

[anne]

bien touchants : cette photo et ce portrait que tu dresses d'elle...

[arthille]

elle avait un joli prénom ton arrière grand mère !!!